LAB7 : Nouveau lieu pour la création numérique à Montréal

C’est au fil de son processus d’exploration que l’équipe rencontre un problème récurrent qui devient l’élément déclencheur du LAB7. « Au fil des années », raconte Samuel Tétreault, « nous nous sommes rendu compte qu’il y avait souvent un chaînon manquant pour les compagnies de création en arts vivants qui souhaitent travailler avec les nouvelles technologies. À chaque nouveau projet, il fallait réinventer la roue. » Qu’il s’agisse de caméras, de projecteurs ou de technologies comme la capture de mouvement et la réalité étendue, chaque développement technologique nécessite une période d’adaptation, et ce, surtout quand elles sont utilisées pour la première fois dans le contexte des arts vivants. Ulysse St-Jean rajoute qu’il est souvent difficile d’apprivoiser ces nouveaux outils dans le peu de temps alloué en raison des hauts coûts d’achat ou de location d’équipement.

C’est pour répondre à ces besoins que le LAB7 fut fondé. Disposant de l’espace nécessaire — mais aussi d’un peu plus de temps alors que le secteur des arts est mis sur pause lors de la pandémie — l’équipe des 7 Doigts a vu l’opportunité de « développer un laboratoire technologique qui permettrait cette rencontre entre les arts vivants et les nouvelles technologies » précise Samuel Tétreault. Spécifiquement, c’est une volonté d’exploration et de prototypage qui anime le LAB7. Depuis son lancement, le laboratoire accueille des projets d’arts vivants qui souhaitent expérimenter avec des technologies comme la capture de mouvement, le mapping vidéo et la réalité virtuelle. Dans le cadre d’une collaboration avec le collectif de trampolinistes Drop the Act, le laboratoire explore aussi la création de NFT d’un point de vue propre aux enjeux des arts du cirque.

Le forum LAB7 était l’occasion de découvrir certains des projets incubés au laboratoire, incluant la série LiViCi (en partenariat avec Shocap Entertainment) et LabO (en collaboration avec Moment Factory).